lundi 28 mars 2011

En philo



[Rap]Pourquoi cette haine ? Dois-je toujours le protéger, me sentir concernée ? Il est temps de le laisser se confronter aux difficultés. Laisser l'apologie de côté et vivre sans y penser. Il me faut un remède contre un poison insidieux, le nectar d'un Dieu : ses yeux bleus. [/rap]
(Folie qui me gagne, gangrène qui pourrit mes membres et ma raison. Lunatique je deviens haine-amour-excitation-passion-bonheur. Tout se mêle, je ne suis plus qu'un putain de puzzle. Plus de rythme, plus de vie. Suis-je réellement différente ? Ais-je tort ? Dis-moi, ais-je tort ? Abandonner, partir peut-être; le détester ? Après tout quelle incidence.)
Haïr, est-ce la solution ? Transformer cette passion envahissante en haine : est-ce trahir ? Suis-je un monstre ? Incapable d'écrire et de trouver une solution.
Perte de sang
Douleur aiguë et libératrice
Ange mutilé
C'est d'un ridicule achevé.
Je dois quand même aimer me faire du mal.
Honte, chose honnie par excellence. Comme je voudrais t'arracher à mon cerveau mais lui y est accroché. Tu aimes attirer l'attention. Ha ha ! stupide. Comment peux-tu avoir autant d'espoirs ?
Trop de putains de questions.
Se punir. Pour apprendre.
Changer changer.
A-BOU-TIR comme elle disait.
Aboutir à quoi ? Il n'y a pas d'issue dans cette cage. Je le sais, je l'ai construite moi-même.
Pas de nature humaine, juste des veines.
Trancher, ouvrir, saigner. Voir enfin en face ces organes pouilleux et visqueux. Les enlever. Trancher, tailler, arracher. Sans, tout irait-il mieux ? Ode à la douleur. Boucherie sanguinolente étalée à terre. Vois, c'est à cause de toi. Pâleur et rouge. Il s'évanouit. Satisfaite ? Ce n'était pourtant pas sa faute, pauvre ange, pauvre humain.
Et si c'était la fatalité ? I was meant to. Ha ha, mauvaise. Couché à terre, souillé de ton sang. Dégoûtant. Mais enfin vois ! C'est ton union rêvée. Il ne pouvait en avoir d'autre. C'est ce que tu désirais. Tu le sais. Le rouge. Sur son blanc. Quand vas-tu vaciller ? Le ventre ouvert, les tripes à l'air, le coeur qui se noie à terre, le cerveau qui prend l'air. Répugnant. Et pourtant si vivant. Tu ne vas pas mourir. Voilà longtemps que tu avais cessé de vivre. Ces parasites s'étaient collés à tes organes et les avaient tués.
Sauve-le. Ce n'est pas à lui de payer. Rejoins le monde des ombres, laisse-le seul face à la foule. Qu'importe le seul support qu'il y avait là. Une colonne de bois tient moins qu'un océan de galets. Pars. Emporte tes restes avec toi. Brûle-les, fais-en ce que tu veux. Mais ne reviens pas. Nous n'avons plus besoin de toi. Enlève ce sang, jette un lambeau sur lui, ne t'inquiètes pas.
Maintenant que tu n'es plus là,
Il se réveillera.

1 commentaire:

Yasmina a dit…

o_O en effet, je ne l'avais pas lu en entier...
Voilà une facette de la passion que je ne connaissais pas...